Conférence de Peter Vanrolleghem, Professeur au département de génie civil et de génie des eaux, Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en modélisation de la qualité de l’eau, Université Laval (28 mars 2011).
Des micropolluants tels que les produits pharmaceutiques, les hormones ou encore d’autres produits chimiques, sont présents dans notre environnement à de très faibles concentrations (micro-grammes voire nanogrammes par litre). En raison d’une inquiétude croissante face aux impacts de ces produits sur la santé humaine, la tendance actuelle s’oriente vers des procédés très avancés (donc coûteux) pour le traitement des eaux de surface. L’objectif visé est alors de produire une eau potable que nous pourrions boire avec confiance. Cependant, ne serait-il pas préférable de réduire les rejets de ces micro-polluants dans nos rivières ? En effet, avec un contrôle des rejets, nous pourrions minimiser la contamination de nos sources d’eau potable et nous n’aurions plus besoin de dépenser autant d’argent pour éliminer ces micro-polluants.